Dans le royaume des Han, personne ne peignait mieux que Wang-Fô les montagnes sortant du brouillard, les lacs avec des vols de libellules, et les grandes houles du Pacifique vues des côtes. Wang-Fô aurait dû être riche, mais il aimait mieux donner que vendre. Il ne chérissait que ses pinceaux, ses rouleaux de soie ou de papier de riz, et ses petits bâtons d'encre de diverses couleurs.