Douglas Kennedy au pays des pharaons, ou comment un jeune écrivain encore inconnu débarque à Alexandrie il y a plus de vingt ans, quelques livres sterling et cinq carnets de voyage en poche, bien décidé à éviter les pyramides, la croisière sur le Nil et autres classiques du voyage en Orient. Voici donc notre jeune écrivain prêt à se mesurer aux plus grands : Flaubert, Graham Greene, Naipaul, Bruce Chatwin. Et bien décidé à éviter l’Égypte des cartes postales : les pyramides de Gizeh sous la débauche des sons et lumières, la felouque voguant sur les flots paisibles du Nil, le coucher de soleil sur la Vallée des rois, bref, l’Égypte, terre des pharaons ! Loin des clichés, on surprend un Américain en terre arabe, contournant le décor des circuits touristiques pour nous entraîner au-delà des pyramides, d’une oasis où les Bédouins regardent la télévision américaine au désert où des moines se révèlent des génies de l’informatique en passant par une communauté démunie du Caire qui a élu refuge dans un cimetière.