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Un commissaire de police incarcéré à la maison d’arrêt de la Santé, dans un but bien précis, mais la situation n’évolue pas comme prévu. Impasse. Marseille : un braquage de banque qui semblait une opération bien huilée et sans problème, mais ce dernier tourne à la prise d’otages, et la situation s’enlise. Impasse. Des documents classés « Secret Défense » volés à deux membres de la DGSE, et ce service qui n’arrive pas à leur remettre la main dessus. Impasse. Quel est mon lien avec ces trois évènements qui ne semblent pourtant pas présenter de point commun ? Eh bien, parce que je suis directement concerné par ces trois faits divers, qui vont défrayer la chronique en ce mois de septembre 2019. Je suis le commissaire Joseph « Jo » Corti, un temps rattaché au cabinet du directeur central de la PJ Paris, puis muté plus ou moins disciplinairement dans un commissariat de province.

Finalement, ma mise à pied administrative n'aura duré que quelques semaines, et je suis réintégré, mais non pas à la PJ, mais au commissariat de Cognac, en Charente. N'étant pas en position de négocier, je fais contre mauvaise fortune bon coeur. Et je vais découvrir que finalement, mes moments de répit relèvent de l'exception : une cité sensible à gérer, le quartier Gourdan, où deux caïds, Toussaint Piétri et Kader Slimani, dirigent des trafics en tous genres et font respecter la loi, à leur manière. Sans oublier les rodéos de motos en fin de semaine et les courses de voitures nocturnes près de l'aérodrome de la ville, autant de faits qui ont le don d'énerver le préfet du département que j'ai au bout du fil -et sur le dos- tous les quatre matins. Mais les choses se compliquent quand les cadavres commencent à tomber, après que des familles locales se soient mises à vendre des dizaines d'hectares à des gens peu recommandables de la mafia russe, désireux d'investir dans la région, et que cette mafia connaît, elle-même des luttes intestines. Grosses devises en jeu, intimidation diverses, incendies, braquage de camion, vielles histoires en apparence enfouies qui refont surface, dont celle d'un trésor de pièces très anciennes découvert après la seconde guerre mondiale, qui aurait permis l'enrichissement de l'homme d'affaires Jacques Planchon, et de deux de ses amis, l'assureur Albert Bastaing, et leur homme à tout faire, Régis Blanchard. Et moi, vous me connaissez, même si ces derniers évènements générés par la grande criminalité et qui défraient la chronique, ne relèvent pas de mes compétences, ni des fonctionnaires de mon commissariat -mais de la PJ de Limoges-, je ne peux pas m'empêcher d'aller y mettre mon nez et... mon grain de sel. Et gère. Oui mais, à ma façon...