Dans une maison de retraite, Madame eugénie raconte à Vladimir, son aide-soignant, sa carrière de chanteuse faintaisiste à l'âge d'or du music-hall marseillais : on l'appelait alors "Mademoiselle Espérance". Mais copmme tous les bons moments du passé subkimés par la nostalgie, cette "belle époque ne le fut pas tant que ça ; c'est celle, aussi, de la montée du nazisme... Peu importe : Madame Eugénie/Mademoiselle Espérance chante avec gourmandise ses succès, de véritables chansons des années 1930-40, encouragée par un Vladimir qui se rêve musicien. Mais tout cela est-il bien réel ? Ou le fruit de l'imagination de Madame Eugénie, dont on suit la dégradation mentale ?